La relaxation
La relaxation thérapeutique a été développée à l’origine pour les enfants par J. Berges à l’hôpital Sainte-Anne. C’est une méthode fondée sur l’expérience clinique qui peut se faire individuellement ou en groupe.
La relaxation thérapeutique est un travail sur le corps. Elle permet une autre voie d’accès au corps que celle de la douleur ou du symptôme.
Le but de cette méthode est d’éliminer l’expression du symptôme et permet de gérer les facteurs émotionnels et, particulièrement, le stress.
En effet, elle diminue le stress et l’anxiété liés à différentes affections, comme les troubles psychomoteurs (hyperactivité, la dyspraxie, les états tensionnels, crampes, tics….,), les troubles à expression somatique (vomissements, maux de ventre, migraines, troubles d’endormissement ou du sommeil, affections psychosomatiques….), les troubles à expression psychique, les troubles réactionnels associés à des situations traumatiques, les troubles somatiques (affections chroniques douloureuses, pathologies neurologiques, douleurs chroniques, aigües..)
Une séance de relaxation thérapeutique comprend deux parties :
- Une première partie de « verbalisation » est proposée au patient. Ce premier temps peut permettre l’expression des différents symptômes, notamment ceux liés au stress, qu’ils soient physiques ou psychiques.
- Une deuxième partie de la séance est consacrée à la relaxation pure. Le patient est invité à s’allonger. La partie relaxation se décompose en trois phases :
- Une phase de concentration mentale et de mobilisation de l’attention sur une représentation mentale.
- Une phase de décontraction, de détente.
- Une phase de « reprise » permettant le retour à l’état actif habituel.
Le thérapeute « touche », « mobilise » des parties du corps qu’il nomme en même temps et propose des images évocatrices (le rythme respiratoire peut être comparé au mouvement d’une vague sur le sable d’une plage….).
Le patient peut alors prendre conscience de son corps dans un autre contexte. Le relâchement et le lâcher prise sont proposés en y associant une impression de poids, de lourdeur….
La tension, la crispation, souvent associées au stress, peuvent alors être reconnues et ressenties par le patient lors d’une mobilisation du thérapeute, par exemple.
Il est important de souligner que la fin de la séance ne peut s’achever que sur ce qui a été ressenti et non sur ce qui a été dit.
La durée du traitement, à raison d’une séance par semaine, peut aller de 6 mois à un an.